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Une grande histoire d’humour

Je me suis interrogée sur une question existentielle, ce soir (oui parce que je fais de la philosophie à 2h du matin). Pourquoi j’aime rire et faire rire ?

Rire. Depuis toute petite, je consomme ce verbe. Je le consomme à table, je le consomme sur Internet, je le consomme avec mes amis (ah, la société de consommation !). Rire, c’est un chouette mot qui rime avec pleins d’autres mots trop chouettes qui font que c’est encore plus chouette (par souci de neutralité, je tiens à préciser que j’aime aussi les hiboux) : sourire, délire, écrire…

Comme l’a dit le grand philosophe-boulanger-pâtissier de la rue d’en face, « il vaut mieux rire que pleurer » (bon, il dit aussi « et avec ceci ? » mais la citation ne sera pas pertinente pour ce billet). Je suis de nature gaie (je m’abstiens de tout jeu de mots ou allusion avec la quelconque attirance que j’aurais pour les filles, réputation qui me suit et que j’entretiens), la joie de vivre coule dans mes veines (ça serait con de faire une hémorragie).

Avec le rire, on peut dénoncer tout un tas de trucs vraiment pas chouettes. Jamel Debbouze, Max Boublil, Océane Rose Marie, Anne Roumanoff… chacun à leur façon ils nous font rire même sur des sujets qu’on ne trouverait pas forcément drôles : handicap, racisme, homosexualité, crise économique… Personnellement, je pense qu’on peut rire de tout.

Rire, c’est aussi communiquer. Je me rappelle, quand j’étais partie en Allemagne pendant 3 mois, j’ai partagé des beaux fous rires, malgré que (han offuscation !) je ne comprenais rien du tout à la langue. Des regards, des grimaces, (des gamelles sur le verglas aussi, je l’avoue), des rires, même, peuvent provoquer le rire.

Pour le corps également. Rire c’est bon pour la santé, c’est sain. Le grand philosophe-boulanger-pâtissier de la rue d’en face, il le sait aussi bien que toi, toi, et toi aussi là-bas derrière que je vois textoter (oui oui, toi !) : rire c’est bon pour le cœur, les abdos et les zygomatiques.

Donc, ça c’était le pourquoi j’aime rire. Maintenant, pourquoi j’aime faire rire (je m’entraîne à faire des plans dialectiques, pour l’oral de français). → Ceci était ma phrase de transition.

J’aime faire rire, aussi. Alors bon, même si je sais que je n’aurai jamais autant de succès que Gad Elmaleh ou Norman, bah ça m’empêche pas d’essayer. Voilà. Nananananèreuh !

Premièrement, ça me permet de monopoliser l’attention (ou pas, d’ailleurs). Et puis les gens rient toujours à mes blagues (en réalité, c’est parce que c’est tellement PAS drôle qu’en fait ils rient, nerveusement). Comme dirait Gilbert Rozon : « C’est tellement mauvais que ça en est brillant » (bah oui, j’ai regardé La France A Un Incroyable Talent). Mais parfois (statistiquement, une fois sur 450), ils rient pour de vrai. Parce que parfois je dis des trucs chouettes.

Deuxièmement (logique, après « premièrement ») – et là attention on rentre dans la séquence émotion – faire des blagues et des jeux de mots m’ont permise de dissimuler mon mal-être quand j’étais plus jeune (cf cet excellent, émouvant et modeste billet de moi-même à propos de moi-même of course). Pour résumer à ceux qui ont la flemme de lire le billet ci-précédemment cité, en fait avant j’étais pas bien dans ma peau, et comme tous les gens-pas-bien-dans-leur-peau j’avais 2 solutions : me renfermer sur moi-même et devenir asociale OU essayer tant bien que mal d’aller vers les autres en faisant des jokes toutes les 2 minutes pour ne pas montrer qu’en fait j’avais envie de pleurer toutes les larmes de crocodile de mon petit corps frêle et léger (oui j’aime les hyperboles → surtout parce que j’aime les hypersoupes). Voyez, là, j’essaie de continuer à vous faire rire, alors qu’en fait j’évoque un souvenir difficile, une période douloureuse de mon passé qui me suivra jusqu’au bout de la fin. J’avais opté pour la deuxième solution, j’ai essayé tant bien que mal d’aller vers les autres en faisant des jokes toutes les 2 minutes pour ne pas montrer qu’en fait j’avais envie de pleurer toutes les larmes de crocodile de mon petit corps frêle et léger. Alors, évidemment, ça m’est resté, même si aujourd’hui je me sens très bien, très beaucoup mieux (merci madame la psychologue de Poissy qui m’a beaucoup aidée).

Tertiairement (je m’en fiche que ça ne veuille rien dire, je fais ce que je veux, c’est vous les invités), je suis mon propre public. Par conséquent (les connecteurs logiques, très importants, pour l’oral de français), quand je fais rire les autres, je me fais rire moi-même à coup sûr. Ce qui fait écho à la première partie de ce billet, dans lequel j’explique pourquoi j’aime rire (ça donne un sens à tout ce que j’ai écrit précédemment, c’est chouette).

En concluation (je crois que je devrais rédiger mon propre dictionnaire, je l’appellerai La Petite Méli – ou Labrune – mais ceci est un autre débat), je dirais que JE VOUS INVITE A RIRE. Franchement, c’est une action assez chouette (le mot du jour). J’aimerais remercier Gilbert Rozon et le Ô grand philosophe-boulanger-pâtissier de la rue d’en face pour leur contribution involontaire. Vous, les grands qui lisez mon blog, je suis consciente que vous avez tout plein de problèmes de la vie et que parfois votre âme n’a pas envie de rire. Faites pétiller vos yeux (tant pis si ça fait apparaître des rides), riez (tant pis si vous avez un bout de salade qui est resté coincé entre les deux dents de devant), souriez ! Vous, les moins grands qui lisez mon blog, je suis consciente que vous aussi vous avez tout plein de problèmes de la vie (acné, crédit de téléphone épuisé, tout ça…) et que parfois votre âme n’a pas envie de rire. Faites pétiller vos yeux (tant pis si ça accentue vos cernes), riez (tant pis si vous avez un chewing-gum dans la bouche et que vous allez vous étouffer), souriez !

4 commentaires sur “Une grande histoire d’humour

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