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Santé, beauté, perfection

Ceci est un billet un peu spécial, écrit à 6 mains : celles de deux amies, Alexane et Hélène, et les miennes. C’était en fait à l’origine un travail de groupe, élaboré dans le cadre scolaire. La consigne : écrire un apologue dans lequel on expose sa conception du bonheur.  Lire la suite « Santé, beauté, perfection »

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Ecrire

Je reste plantée là, en silence. J’écoute ma respiration. Légère. Paisible. J’écoute mes yeux lire et je regarde ma pensée écrire.

Chhhhhhht. Ecouter. Ecouter le silence qui nous entoure.

Inspiration.

Expiration.

La mécanique se met en marche ça déballe s’emballe s’enroule se bloque le cerveau bout le cœur palpite et les mains s’agitent toutes les images se mélangent entre elles elles courent volent et voyagent la machine débloque elle débite des élucubrations je perds le contrôle BOUM

Silence.

Inspiration.

Expiration.

Réfléchir ; hésiter ; écrire ; effacer ; répéter ; effacer ; re-répéter ; arrêter. Reprendre ; écrire ; hésiter ; réfléchir ; effacer. Ecrire ; relire ; corriger ; re-relire ; recorriger ; valider ; poster ; partager.

Ce que j’aime dans l’écriture, c’est le pouvoir de mettre des images et des textes sur mes idées. Mettre des mots sur ma pensée. Le choix des expressions et des tournures des phrases est minutieux : si je foire, le rendu est vraiment affreux. On peut dire que, quelque part, je suis chirurgienne esthétique des mots.

Pour moi, c’est ça, écrire.

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Le mot de la fin

« 2011, une année Twittérique »

Personne n’ignore que nous sommes aujourd’hui le dernier jour de l’année 2011. Une bonne occasion de réfléchir à ce qu’on a accompli tout au long de l’année, si on a tenu nos résolutions, si on a eu bonheur, santé et argent comme on nous l’avait souhaité à minuit l’année d’avant. Une bonne occasion de faire le bilan sur les rencontres qu’on a faites, les projets qu’on a menés, les surprises, les déceptions…

Pour moi, 2011 a été une année placée sous le signe du partage. Tout a commencé le jeudi 24 mars 2011 à 9h11, date officielle de mon arrivée sur Twitter. Mes premiers gazouillis. Encore à l’époque j’ignorais que ça allait changer mon année.

Parallèlement, le 9 avril, une professeure de français faisant partie du comité de rédaction des Cahiers Pédagogiques m’a demandé si je pouvais écrire un petit quelque chose pour sa rubrique. C’était la première fois de ma vie qu’on me faisait une proposition pareille. Je n’avais jamais écrit un « vrai » texte pour les autres. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire.

Après avoir utilisé Twitter pour l’école pendant plusieurs mois, j’ai commencé à m’en servir plus personnellement dès le premier jour des vacances d’été. Ça faisait plusieurs semaines que j’attendais ce moment parce que je m’étais rendue compte entre temps de la chance que nous avions de pouvoir tweeter. Tout est allé très vite après cela.

Le 19 juin 2011, mon blog est né. Je n’avais aucune idée de comment j’allais tenir sur la durée, j’étais persuadée que j’allais abandonner le wordpress avant la fin des vacances. Je me croyais incapable d’écrire régulièrement. Et encore moins capable de le faire pour d’autres gens que moi ! Mais ma prof de français, en nous faisant utiliser Twitter, m’avait donné envie d’essayer. Publier est devenu un exercice très stimulant.

Ce n’est pas tout ce que Twitter m’a apporté cette année. Le réseau social m’a permis de faire de belles rencontres virtuelles et a même contribué à la naissance d’amitiés avec des personnes que je connaissais déjà IRL (In Real Life : dans la « vraie » vie). J’ai tweeté avec des adultes, des enfants, des ados. J’ai tweeté avec des journalistes, des profs, des élèves, des médecins, des bloggeurs, des artistes. Twitter, pas seulement un partage d’idées : un partage humain aussi.

J’espère que l’année 2012 sera tout aussi riche. Car même si j’ai vécu des moments difficiles en 2011 comme ça m’est rarement arrivé, j’ai également vécu des moments magnifiques en 2011 comme ça m’est rarement arrivé et qui pèsent bien plus lourd dans la balance.

Ainsi, pour la dernière fois de l’année et parce que c’est un peu l’heure du bilan, je voudrais vous remercier pour tout ce qu’on a partagé. Merci à vous qui m’avez donné la chance d’être lue. Merci à mes amis pour tous les bons moments que nous avons partagés ensemble. Merci papa, merci maman de m’avoir supporté toute l’année alors que je n’ai cessé de vous parler de tout ce qui m’arrive. Et enfin, un immense merci @drmlj car vous avez indéniablement chamboulé mon année 2011 et sûrement une bonne partie du reste de mon existence.

Meilleurs vœux et bonne année 2012 !

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Moi, Mélina, 15 ans, j’ai twitté

Je m’appelle Mélina, de mon vrai prénom. Ameriquebecoise, c’est un pseudo que j’ai enfilé lorsque je suis arrivée sur Twitter en avril 2011. Si je suis sur ce réseau social aujourd’hui, c’est grâce à ma prof de français de l’an dernier, @drmlj. Nous, élèves de seconde, nous nous retrouvions en demi-groupe dans la salle informatique ou pendant l’heure d’accompagnement personnalisé (descendant de l’aide individualisée), à faire des exercices d’écriture ou à communiquer entre nous lors de recherches sur le Romantisme, via Twitter. Notre objet d’étude : « Ecrire, publier, lire ».

Je crois que @drmlj connaissait un de nos points faibles : Internet, l’invention préférée pour tout adolescent qui se respecte ! Rien que pour ça, nous étions un peu plus enthousiastes, motivés que pendant un cours « classique ». D’habitude, on utilise Internet quand on est à la maison, pour la détente. Du coup, on a psychologiquement moins l’impression de travailler quand on s’en sert à l’école.

Lorsque @drmlj nous a annoncé que nous allions nous servir de Twitter en classe, je crois que nous ne l’avons pas tous prise au sérieux. Comme mes camarades, je n’avais jamais tweeté. Et, comme pour la plupart d’entre eux, je pensais que Twitter c’était la même chose que Facebook… en moins bien. Peu à peu, nous nous sommes rendus compte des différences entre ces deux réseaux sociaux, surtout par la fameuse limite des 140 caractères. @drmlj exigeait que nous communiquions entre nous uniquement en tweetant pour nous familiariser avec cette contrainte (c’était peut-être aussi une façon de nous faire garder le silence ?) et lorsque nous avions une question à poser à notre professeure, nous devions le faire via Twitter pour que toute la classe puisse profiter de la réponse.

@drmlj avait ouvert un compte pour la classe et nous avions aussi notre propre compte d’élève. Ce qu’elle ne nous avait pas dit tout de suite mais que nous avons finalement découvert, c’est que nos tweets étaient lus par des personnes extérieures au lycée. Cela nous a incontestablement motivés à faire attention à notre orthographe, au vocabulaire employé, à la grammaire… @drmlj nous a même fait remarquer que les phrases dans nos copies (lues uniquement par la prof) contenaient bien plus de fautes que nos tweets. Le fait d’avoir 140 signes pour nous exprimer, ça nous a vraiment forcés à avoir un contrôle absolu sur notre langage (histoire de bouleverser nos habitudes) : nous avons appris à aller droit au but dans l’expression de nos idées, avec un registre de langue convenable. Au début, c’était un peu laborieux car l’exercice n’est pas évident. Il a pu nous arriver d’éprouver une certaine frustration, au commencement. Puis on se familiarise avec l’outil et ça passe mieux.

J’ai trouvé cette expérience enrichissante sur plusieurs niveaux. En tant qu’élève, tout d’abord. Avant l’an dernier, il était inconcevable pour moi d’utiliser un réseau social pour travailler. Ma soif d’apprendre a été largement étanchée en découvrant ce nouvel outil. Sur le plan personnel aussi, Twitter a bouleversé ma façon d’utiliser les réseaux sociaux. Une fois l’année scolaire terminée, j’ai ressenti l’envie de continuer de tweeter. J’ai été bien accompagnée dans mes premiers pas sur le réseau grâce à @drmlj et des personnes formidables qui l’entouraient. Ce qui est génial sur Twitter c’est que, quand on en a besoin, il y a toujours quelqu’un pour nous aider.

En nous faisant utiliser cet outil, @drmlj m’a transmis l’envie de publier. C’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui, c’est pour cette raison-là que je me retrouve à mettre en ligne des textes que j’écris, à partager avec des personnes partout sur la planète.

Je dois beaucoup à @drmlj. Souvent, je fais l’éloge de son travail. Je ne la remercierai jamais assez et je ne manque pas une seule occasion de le faire (merci Madame). Tweeter, ça m’a fait évoluer dans ma façon d’écrire. Ça m’a fait grandir, aussi.