Puis elle sent se perdre son ikigaï
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Passerelle suspendue entre ses espoirs et désespoirs
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Poussée à la pointe par un vent
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Qui ne souffle que dans son cœur
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Ne se sentant ni ronde ni légère
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Elle respire, respire, respire, respire et tombe.
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Lui se tient droit, toujours
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Immobile sur son île quand les océans ne le sont pas
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Son chant de sirènes sauve les marins
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Sans lui, c’est la terre sans la lune
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Comme en équilibre, élevé sur son rocher indien
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Un phare veille et surveille tout ce qui bouge et ne bouge plus.