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Les Jeux Olympiques, c’est fantastique !

Voici donc l’intégralité de mes (live-)tweets olympiques. C’est à la demande de plusieurs personnes que j’ai entrepris la démarche de tous les répertorier (dans un ordre quasi-chronologique).

Pour une meilleure lecture du tableau :

– la première colonne indique la date du tweet ; la deuxième, l’heure à laquelle le tweet a été posté ; la troisième, le tweet en question.

– “RT” : “retweet” → action qui consiste en diffuser auprès de ses propres abonnés le tweet de quelqu’un d’autre.

“LT” : “live-tweet” → action qui consiste en commenter un évènement EN DIRECT.

“#” : ce qu’on appelle un “hashtag” → mot-clé.

“@” : ce qu’on appelle une “mention” → lorsqu’on souhaite s’adresser à un twittos, on tape ‘@’ suivi de son pseudo.

– les lignes jaunes correspondent à des messages concernant les Jeux Olympiques, qui m’ont été envoyés et/ou que j’ai souhaité repartagés avec mes abonnés ; couleur utilisée pendant toute la durée des JO.

– les lignes grises correspondent aux tweets qui annoncent l’arrivée des pays sur la piste lors de la cérémonie d’ouverture ; couleur utilisée uniquement pendant la cérémonie d’ouverture des JO.

J’aimerais vraiment dire “merci”. Merci à ceux qui ont suivi mes live-tweets, à ceux qui les ont partagés avec leurs abonnés, à ceux qui ont réagi, à ceux qui m’ont apportée ou aidée à corriger des informations. Merci pour les compliments, les encouragements, les messages d’enthousiasme reçus pendant les deux semaines de la compétition. Merci pour les moments de fou rire, pour les moments d’émotion, pour les moments de complicité. Une belle preuve que les réseaux sociaux permettent aussi des partages enrichissants entre individus de tous âges, tous sexes, tous horizons…

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Le mot de la fin

« 2011, une année Twittérique »

Personne n’ignore que nous sommes aujourd’hui le dernier jour de l’année 2011. Une bonne occasion de réfléchir à ce qu’on a accompli tout au long de l’année, si on a tenu nos résolutions, si on a eu bonheur, santé et argent comme on nous l’avait souhaité à minuit l’année d’avant. Une bonne occasion de faire le bilan sur les rencontres qu’on a faites, les projets qu’on a menés, les surprises, les déceptions…

Pour moi, 2011 a été une année placée sous le signe du partage. Tout a commencé le jeudi 24 mars 2011 à 9h11, date officielle de mon arrivée sur Twitter. Mes premiers gazouillis. Encore à l’époque j’ignorais que ça allait changer mon année.

Parallèlement, le 9 avril, une professeure de français faisant partie du comité de rédaction des Cahiers Pédagogiques m’a demandé si je pouvais écrire un petit quelque chose pour sa rubrique. C’était la première fois de ma vie qu’on me faisait une proposition pareille. Je n’avais jamais écrit un « vrai » texte pour les autres. J’ai pris beaucoup de plaisir à le faire.

Après avoir utilisé Twitter pour l’école pendant plusieurs mois, j’ai commencé à m’en servir plus personnellement dès le premier jour des vacances d’été. Ça faisait plusieurs semaines que j’attendais ce moment parce que je m’étais rendue compte entre temps de la chance que nous avions de pouvoir tweeter. Tout est allé très vite après cela.

Le 19 juin 2011, mon blog est né. Je n’avais aucune idée de comment j’allais tenir sur la durée, j’étais persuadée que j’allais abandonner le wordpress avant la fin des vacances. Je me croyais incapable d’écrire régulièrement. Et encore moins capable de le faire pour d’autres gens que moi ! Mais ma prof de français, en nous faisant utiliser Twitter, m’avait donné envie d’essayer. Publier est devenu un exercice très stimulant.

Ce n’est pas tout ce que Twitter m’a apporté cette année. Le réseau social m’a permis de faire de belles rencontres virtuelles et a même contribué à la naissance d’amitiés avec des personnes que je connaissais déjà IRL (In Real Life : dans la « vraie » vie). J’ai tweeté avec des adultes, des enfants, des ados. J’ai tweeté avec des journalistes, des profs, des élèves, des médecins, des bloggeurs, des artistes. Twitter, pas seulement un partage d’idées : un partage humain aussi.

J’espère que l’année 2012 sera tout aussi riche. Car même si j’ai vécu des moments difficiles en 2011 comme ça m’est rarement arrivé, j’ai également vécu des moments magnifiques en 2011 comme ça m’est rarement arrivé et qui pèsent bien plus lourd dans la balance.

Ainsi, pour la dernière fois de l’année et parce que c’est un peu l’heure du bilan, je voudrais vous remercier pour tout ce qu’on a partagé. Merci à vous qui m’avez donné la chance d’être lue. Merci à mes amis pour tous les bons moments que nous avons partagés ensemble. Merci papa, merci maman de m’avoir supporté toute l’année alors que je n’ai cessé de vous parler de tout ce qui m’arrive. Et enfin, un immense merci @drmlj car vous avez indéniablement chamboulé mon année 2011 et sûrement une bonne partie du reste de mon existence.

Meilleurs vœux et bonne année 2012 !

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« On the internet, nobody knows you are a bird »

On the internet, nobody knows you are a bird

Quel avatar choisir ? Le changer régulièrement ? Quelle image notre avatar donne-t-il de nous-mêmes ? Préserver l’anonymat ? Voilà les questions que je me suis posées pour ce nouveau billet. Avant de me lancer, j’aimerais citer @ALiCe__M qui m’a beaucoup aidée pour cela et sans qui ce billet n’existerait pas. Je voudrais également remercier toutes les personnes qui ont laissé un petit post dans lequel ils expliquaient le choix de leur avatar. Lire la suite « « On the internet, nobody knows you are a bird » »

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Moi, Mélina, 15 ans, j’ai twitté

Je m’appelle Mélina, de mon vrai prénom. Ameriquebecoise, c’est un pseudo que j’ai enfilé lorsque je suis arrivée sur Twitter en avril 2011. Si je suis sur ce réseau social aujourd’hui, c’est grâce à ma prof de français de l’an dernier, @drmlj. Nous, élèves de seconde, nous nous retrouvions en demi-groupe dans la salle informatique ou pendant l’heure d’accompagnement personnalisé (descendant de l’aide individualisée), à faire des exercices d’écriture ou à communiquer entre nous lors de recherches sur le Romantisme, via Twitter. Notre objet d’étude : « Ecrire, publier, lire ».

Je crois que @drmlj connaissait un de nos points faibles : Internet, l’invention préférée pour tout adolescent qui se respecte ! Rien que pour ça, nous étions un peu plus enthousiastes, motivés que pendant un cours « classique ». D’habitude, on utilise Internet quand on est à la maison, pour la détente. Du coup, on a psychologiquement moins l’impression de travailler quand on s’en sert à l’école.

Lorsque @drmlj nous a annoncé que nous allions nous servir de Twitter en classe, je crois que nous ne l’avons pas tous prise au sérieux. Comme mes camarades, je n’avais jamais tweeté. Et, comme pour la plupart d’entre eux, je pensais que Twitter c’était la même chose que Facebook… en moins bien. Peu à peu, nous nous sommes rendus compte des différences entre ces deux réseaux sociaux, surtout par la fameuse limite des 140 caractères. @drmlj exigeait que nous communiquions entre nous uniquement en tweetant pour nous familiariser avec cette contrainte (c’était peut-être aussi une façon de nous faire garder le silence ?) et lorsque nous avions une question à poser à notre professeure, nous devions le faire via Twitter pour que toute la classe puisse profiter de la réponse.

@drmlj avait ouvert un compte pour la classe et nous avions aussi notre propre compte d’élève. Ce qu’elle ne nous avait pas dit tout de suite mais que nous avons finalement découvert, c’est que nos tweets étaient lus par des personnes extérieures au lycée. Cela nous a incontestablement motivés à faire attention à notre orthographe, au vocabulaire employé, à la grammaire… @drmlj nous a même fait remarquer que les phrases dans nos copies (lues uniquement par la prof) contenaient bien plus de fautes que nos tweets. Le fait d’avoir 140 signes pour nous exprimer, ça nous a vraiment forcés à avoir un contrôle absolu sur notre langage (histoire de bouleverser nos habitudes) : nous avons appris à aller droit au but dans l’expression de nos idées, avec un registre de langue convenable. Au début, c’était un peu laborieux car l’exercice n’est pas évident. Il a pu nous arriver d’éprouver une certaine frustration, au commencement. Puis on se familiarise avec l’outil et ça passe mieux.

J’ai trouvé cette expérience enrichissante sur plusieurs niveaux. En tant qu’élève, tout d’abord. Avant l’an dernier, il était inconcevable pour moi d’utiliser un réseau social pour travailler. Ma soif d’apprendre a été largement étanchée en découvrant ce nouvel outil. Sur le plan personnel aussi, Twitter a bouleversé ma façon d’utiliser les réseaux sociaux. Une fois l’année scolaire terminée, j’ai ressenti l’envie de continuer de tweeter. J’ai été bien accompagnée dans mes premiers pas sur le réseau grâce à @drmlj et des personnes formidables qui l’entouraient. Ce qui est génial sur Twitter c’est que, quand on en a besoin, il y a toujours quelqu’un pour nous aider.

En nous faisant utiliser cet outil, @drmlj m’a transmis l’envie de publier. C’est pour ça que j’en suis là aujourd’hui, c’est pour cette raison-là que je me retrouve à mettre en ligne des textes que j’écris, à partager avec des personnes partout sur la planète.

Je dois beaucoup à @drmlj. Souvent, je fais l’éloge de son travail. Je ne la remercierai jamais assez et je ne manque pas une seule occasion de le faire (merci Madame). Tweeter, ça m’a fait évoluer dans ma façon d’écrire. Ça m’a fait grandir, aussi.